Mars – Avril : les chenilles processionnaires

Les chenilles processionnaires, souvent méconnues mais représentant un véritable danger pour animaux et humains, sont de plus en plus répandues en France, y compris en zones montagneuses, en région parisienne ou sur la côte Atlantique, à cause du réchauffement climatique. Petit aperçu de l’essentiel à connaître sur ces étranges bestioles :

Qui sont les chenilles processionnaires du pin ?
Également appelées Thaumetopoea pityocampa, ce sont les larves d’un papillon qui pond ses œufs en fin d’été dans les pins, les aiguilles de ces derniers étant leur plat de prédilection. Les larves se développent dans un cocon de protection. Au printemps, les chenilles recherchent un endroit ensoleillé pour s’y enterrer, et descendent des pins en procession, se déplaçant en file, les unes derrière les autres. Une fois enterrées, elles se transformeront en papillon (cela peut prendre plusieurs mois à années), et le cycle recommencera.

Bien que paraissant inoffensives, ces chenilles possèdent des poils urticants extrêmement venimeux, qu’elles libèrent par frottement, notamment au contact d’un ennemi potentiel. Les jeunes chiens curieux et naïfs en font le plus souvent les frais ! (les adultes et les chats sont plus méfiants).

Quelles conséquences ?
Le contact des poils urticants avec la peau déclenche une violente irritation, avec brûlure, douleur, œdème : l’animal se lèche et répand les poils urticants sur sa langue, d’où salivation abondante et gêne importante, mais surtout à terme, risque de nécrose. Parfois peut se produire une forte réaction allergique, appelée choc anaphylactique, avec détresse respiratoire, voire décès de l’animal.

Que faire ?
Éventuellement, rincer abondamment à l’eau les zones touchées, après avoir mis des gants ! Mais surtout, foncer en urgence chez le vétérinaire. Celui-ci réalisera, en fonction des signes cliniques de votre animal, un nettoyage approprié de la zone et administrera les médicaments adaptés (anti-inflammatoires, antalgiques, antihistaminiques, antibiotiques…). Il suivra l’évolution des plaies et au besoin préconisera une amputation partielle de la langue en cas de nécrose.

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